La cité rhénane est plus ambitieuse que d’autres villes avec ses objectifs climatiques et sa protection du logement. Elle est également plus ouverte et encline à l’expérimentation. À quoi cela tient-il ? Et à quel point les gens présentés ci-dessous, qui incarnent l’espérance, ressentent-ils eux aussi de l’espoir ? Récit d’une journée de rencontres.
L’espoir est-il permis dans un contexte de crise climatique ? En quête de réponses, le journaliste Florian Wüstholz et le photographe Martin Bichsel se sont lancés, en 2022, dans un périple de journalisme climatologique à vélo. Entre Berne et Téhéran, ils ont vu les graves conséquences de la crise climatique et de la surexploitation de la nature.
Une nouvelle étoile scintille dans la galaxie du développement durable: le mouvement Nature positive. En faisant de la protection de la nature une perspective d’investissement, il propose une fuite en avant pleine d’espoir. Mais, concrètement, les recettes économiques nourrissent certains doutes.
Le groupe Andermatt connaît une forte croissance depuis plusieurs années et, avec lui, son siège à Grossdietwil LU. Le fournisseur de produits phytosanitaires biologiques vient d’ailleurs d’en achever l’extension avec le soutien de sa partenaire financière de longue date: la BAS.
La gastronomie radicalement locale gagne en importance. Ainsi, le restaurant Zum Goldenen Fass, à Bâle, utilise exclusivement des aliments régionaux et suisses.
L’initiative biodiversité veut faire de la crise des espèces une priorité politique. Selon Marcel Liner, de Pro Natura, l’Union suisse des paysans a tort de s’opposer à cette initiative populaire.
Le groupe Andermatt connaît une forte croissance depuis plusieurs années et, avec lui, son siège à Grossdietwil LU. Le fournisseur de produits phytosanitaires biologiques vient d’ailleurs d’en achever l’extension avec le soutien de sa partenaire financière de longue date: la BAS.
La BAS a conçu en 2023 l’outil en ligne «BAS-ImmoImpact» afin de remplacer son ancien Rating immobilier.
Pizol Energie SA approvisionnera en chaleur à distance renouvelable une partie des trois communes saint-galloises de Wangs, Mels et Sargans. Sa centrale de chauffage au bois de Wolfriet devrait démarrer en automne 2024.
Avec le système fiscal, l’État peut créer des incitations à mieux respecter l’environnement. En théorie, du moins, car à ce jour, presque toutes les tentatives de réforme fiscale écologique ont fait chou blanc en Suisse. Pourquoi?
Pizol Energie SA approvisionnera en chaleur à distance renouvelable une partie des trois communes saint-galloises de Wangs, Mels et Sargans. Sa centrale de chauffage au bois de Wolfriet devrait démarrer en automne 2024.
L’«écotaxe» était un projet ambitieux porté par Eveline Widmer-Schlumpf, ancienne ministre des Finances. Il s’agit de la dernière grande tentative de réforme fiscale écologique de la Confédération. Son objectif: accélérer la transition énergétique en Suisse grâce à un système incitatif global.
L’été, en Suisse, le nombre de jours caniculaires augmente et la quantité de pluie diminue. Un projet pilote mené en Argovie vise à mesurer les conséquences sur l’agriculture et à déterminer comment s’y adapter.
L’activité de la BAS doit préserver le sol: ainsi, les investissements à l’étranger ne doivent ni polluer ni détruire cette ressource. En Suisse, la priorité va à une utilisation parcimonieuse du sol lors de toute constrution.
Petite, proche du lieu de travail de sa propriétaire, mobile: telles sont les attentes auxquelles répond la micromaison (tiny house) de Regina Lorenz, à Nuglar (SO). Un prêt de la BAS a permis de la réaliser sur une parcelle louée.
L’énorme consommation de ressources en Suisse dégrade l’environnement et le climat. La transition vers l’économie circulaire peut y remédier, tout en ouvrant de nouvelles perspectives. Où les entreprises et la société en sont-elles dans cette transformation?
Que fait la nature de ce qui est devenu inutile ou inutilisable? Elle rend simplement absurde la notion de «déchet», car tout ce que produit la Terre finit recyclé par un organisme vivant.
Depuis peu, un article sur la circularité figure dans la Constitution du canton de Zurich, et la ville a adopté une stratégie appropriée avec « Circular Zürich ». Comment en est-on arrivé là ? Qu’est-ce que cela implique dans la réalité ? Et que peuvent faire la ville et le canton pour réussir leur transition ?
En Suisse, près d’un tiers de la nourriture finit à la poubelle. La fondation environnementale Pusch et la Confédération veulent y remédier, avec l’objectif ambitieux de réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2030. Où intervenir pour lutter contre ces pertes colossales ?
La BAS souhaite encourager l’économie circulaire par des prêts, mais la demande actuelle reste modeste. Responsable des crédits destinés à l’économie circulaire, Peter Hammesfahr voit plusieurs raisons à cela. Par exemple la nécessité de démocratiser les modèles de l’économie de partage.
La construction en bois est en plein essor et passe pour être écologique. Alors pourquoi la majorité du bois utilisé en Suisse provient-elle d’on ne sait quelles forêts à l’étranger?
Notre consommation effrénée de viande de bœuf ainsi que d’aliments à base de soja et d’huile de palme accélère le déboisement de forêts tropicales. L’UE dégaine une nouvelle loi pour corriger le tir. Tour d’horizon en dix questions et autant de réponses.
La forêt évoque souvent la nature, les origines, les espaces vierges. L’histoire nous montre cependant à quel point les humains la façonnent depuis des millénaires.
En Suisse aussi, la forêt est toujours plus sous pression, notamment à cause des changements climatiques. À quel point? Qu’est-ce qui peut la sauver? Réponses de Michael Reinhard, directeur de la division Forêts à l’Office fédéral de l’environnement.
En poussant, les arbres absorbent du CO2 et le stockent dans leur bois. Cela pourrait-il nous aider à réduire les émissions ? L’occasion d’évoquer de grandes idées, et des surfaces encore plus vastes.
Sur le Plateau, de lourdes machines parcourent les forêts pour ramasser les arbres abattus. Pas dans la vallée de la Suhr, en Argovie: Urs Gsell, forestier, y travaille avec des méthodes respectueuses du sol.
En forêt, les vieux arbres et les branches mortes sont nécessaires à la survie de nombreux coléoptères, champignons et pics. Promenade avec Thibault Lachat, écologue de la forêt, qui nous explique le pourquoi et le comment de la biodiversité dans ce milieu.
Ici ou ailleurs, les villes misent sur la plantation d’arbres à grande échelle pour atténuer les effets des changements climatiques. Ambitieux, les plans d’action se heurtent cependant aux conflits d’intérêts liés aux différents usages dans l’espace public.
lles ont donc lancé un événement qui se veut fédérateur et porteur d’espoir: La Marche Bleue, laquelle se déroulera du 1er au 22 avril de Genève à Berne.
Partout dans le monde, des personnes s’engagent contre la catastrophe climatique ainsi que pour un monde meilleur et plus juste. Cela exige souvent un gros investissement personnel et la confrontation avec une résistance acharnée. moneta a posé ces questions à six activistes de Suisse et de Grande-Bretagne.
Nadja Buser travaille pour Helvetas et elle est curatrice de l’exposition itinérante « Global Happiness ». En entrevue avec moneta, elle explique ce qu’est le bonheur durable et en quoi il est désirable.
Vu le prix élevé de l’énergie, les gens ont peur de grelotter cet hiver et se remettent à utiliser leur bon vieux poêle à bois. De quoi donner beaucoup de travail, mais aussi de soucis au maître-ramoneur Walter Tanner. Discussion sur la chaleur en période de pénurie, sur le tournant énergétique et le fait de porter bonheur.
Travailler dans les limites planétaires ? Un exemple avec le revenu de transition écologique, en cours d’expérimentation en France et en Suisse.
La croissance devrait être synonyme de prospérité, mais elle entraîne surtout le saccage de la planète. Les partis rose et vert sont unanimes : nous avons besoin d’une politique qui découple prospérité et croissance, tout en étant socialement durable. Pas si simple !
Le système monétaire actuel permet une croissance économique qui ne tient pas compte des coûts sociaux et écologiques, avec des conséquences catastrophiques pour l’humain et l’environnement. L’économiste Christian Arnsperger propose donc de changer de système.
C’est en plein champ que nous rencontrons Livia Matthäus, cofondatrice et coresponsable de projet de la coopérative maraîchère plankton. Dans ses cultures, tout près de Bâle et Riehen. Ici, un grand potager en agriculture solidaire a germé sur ce qui a longtemps été un simple pré.
Il y a cinquante ans, le Club de Rome publiait son rapport, intitulé « Les limites à la croissance ». Réédité à plusieurs reprises, il s’est vendu à des millions d’exemplaires depuis lors. Cet essai scientifique plutôt austère a connu un destin étonnant. Voici pourquoi.
Dans son nouveau rapport, le Club de Rome appelle les pays industrialisés à faire des investissements colossaux dans les énergies renouvelables.
La consommation annuelle d’électricité du bitcoin atteint plus du double de celle de la Suisse. Ce gouffre énergétique pourrait être réduit, mais la communauté a d’autres priorités. L’avenir appartient aux cryptomonnaies plus respectueuses de l’environnement.
Pour que la Suisse atteigne l’objectif «zéro émission nette», le secteur immobilier doit changer en profondeur et devenir moins vorace en matériaux et en énergie. Alors certes, il existe des méthodes de construction respectueuses des ressources, mais comment les mettre en œuvre?
Lors d’une démolition, un tiers des matériaux de construction sont directement mis au rebut. Dans le bâtiment, recycler n’est pas une mince affaire et le chemin vers une véritable économie circulaire est encore long! Peut-être avons-nous besoin d’idées radicalement neuves.
Les méthodes des zadistes s’apparentent à du squat. Leurs revendications, en revanche, vont bien au-delà du droit à un logement abordable. Que défendent-elles et ils ? Contre qui ? Quelques réponses à Clendy-Dessous à Yverdon-les-Bains, une ZAD écourtée en décembre 2021.
Alors que l’alimentation végétarienne est en plein essor, l’agriculture suisse produit surtout de la viande. Par tradition, en raison de sa topographie … et parce que la Confédération la subventionne pour cela. Comment changer cet état de fait?
La Ville de Lausanne a élaboré un plan climat ambitieux: interdiction des voitures à moteur thermique et réduction de la moitié du trafic individuel motorisé d’ici à 2030. En a-t-elle vraiment les moyens? La Municipalité affiche une volonté inébranlable, mais les défis sont colossaux.
La société est-elle en train de changer son rapport à la mobilité? Dans les faits, de moins en moins de jeunes passent le permis et achètent une auto. Le sociologue Vincent Kaufmann explique les effets à long terme de la pandémie sur nos déplacements. Il imagine comment utiliser judicieusement la conduite autonome et affirme qu’un monde sans voiture est possible.
Au 20e siècle, l’automobile promettait une grande liberté individuelle: pouvoir s’évader partout et en tout temps, voilà ce qui faisait rêver les foules. Alors que la face sombre de ce rêve se révèle toujours plus, les mentalités changent progressivement. La nouvelle liberté se vit sans voiture plutôt qu’avec.
Quel devrait être le prix de l’essence pour couvrir intégralement les coûts environnementaux et climatiques du transport individuel motorisé ? Et comment rendre les taxes sur les carburants socialement acceptables ?
À Paris, Gand et Barcelone, les autorités poursuivent d’ambitieux projets visant à se libérer au moins partiellement du trafic automobile. Comment s’y prennent-elles?
Peu après la crise pétrolière de 1973, des étudiant-e-s en ingénierie de Berthoud ont lancé une initiative populaire nationale pour douze dimanches sans voiture par an. Le peuple l’a rejetée, mais aujourd’hui elle paraît presque visionnaire. Qu’en reste-t-il ?
Monika Litscher dirige l’association Mobilité piétonne Suisse. Son objectif: que l’humain puisse vivre au cœur de l’espace public.
Venise est belle, Venise est bondée, mais surtout, Venise est la seule ville du monde vraiment sans voiture. Que peut nous apprendre la Sérénissime en matière de mobilité ? Cette exception urbanistique est-elle un bien ou un mal ? Enquête sur place, dans le centre historique et sur le continent.
Aujourd’hui, les marchandises et les personnes se déplacent surtout par la route et le rail. Jusqu’au milieu du 19e siècle, elles empruntaient des voies navigables. Pourrait-on de nouveau utiliser rivières, canaux et lacs pour transporter des biens, allégeant ainsi le trafic automobile urbain ?
L’initiative de Rothenthurm a ancré la protection des marais dans la Constitution en 1987. Elle marque une étape importante dans la législation helvétique sur la protection de la nature et de l’environnement. Comment la jurisprudence a-t-elle évolué depuis lors? En jetant un coup d’œil dans le passé avec l’avocat Martin Pestalozzi, nous pouvons voir des succès majeurs, mais aussi tout ce qui reste à accomplir.
En Suisse, des biotopes précieux comme des haies et des murs en pierres sèches disparaissent continuellement, alors qu’ils sont indispensables à la biodiversité et protégés par la loi. Barbara Fierz, responsable de Pro Natura Glaris, montre ce qui se passe dans son canton pour expliquer ce déclin.
Malgré les lois existantes sur la protection de l’environnement, on continue de voir s’empoisonner l’eau, le sol et les insectes, ou disparaître des biotopes précieux. Le droit suisse de l’environnement est-il efficace? Entretien avec Cordelia Bähr, avocate.
Les êtres humains et les entreprises ne devraient plus être les seuls à pouvoir aller au tribunal, mais également le loup, le glacier d’Aletsch ou encore le Rhin. Voilà ce que demandent des activistes et des philosophes de l’environnement. Incompatible avec notre système juridique, estime le Conseil fédéral.
La crise climatique et l’extinction des espèces encouragent activistes du climat et écologistes à doter la nature de ses propres droits. Cette idée, le juriste et philosophe Christopher D. Stone l’a formulée pour la première fois en 1972.
Des voix s’élèvent tout autour de la planète pour reclamer la reconnaissance par la Cour pénale internationale du crime d’écocide. Derrière cette notion juridique encore floue se cache un enjeu de taille: juger les responsables de la destruction massive des écosystèmes à l’échelle mondiale. Est-ce la bonne voie?
La Convention sur le mercure est entrée en vigueur il y a trois ans. Bien qu’imparfait, cet accord international est une première étape essentielle vers la protection de l’humanité et de l’environnement contre ce métal lourd hautement toxique. La convention a aussi servi de modèle à l’Accord de Paris sur le climat.
Franz Perrez a chapeauté les négociations pour la Convention de Minamata et il dirige aussi la délégation suisse dans les discussions sur le climat à l’ONU. Il nous parle des similitudes et différences entre la Convention sur le mercure et l’Accord de Paris sur le climat.
Malgré la loi fédérale sur la protection des eaux, les cantons en font trop peu pour revitaliser ruisseaux et rivières. La Confédération manque de personnel... et de moyens de pression.
Rosmarie Wydler-Wälti est coprésidente de l’association Aînées pour la protection du climat, qui a lancé une action en justice pour exiger du Conseil fédéral une politique climatique plus stricte. Déboutées en Suisse, les plaignantes s’adressent maintenant à la Cour européenne des droits de l’Homme, à Strasbourg.
Le dérèglement climatique pourrait provoquer une crise financière pire que celle de 2008, prévient une étude de la Banque des règlements internationaux. Elle appelle les banques centrales à changer de stratégie. Et pourtant, la Banque nationale suisse continue d’investir allègrement dans l’industrie pétrolière.
Les changements climatiques peuvent transformer les millionnaires en militants. Comme les héritiers Meili qui, depuis quelque temps déjà, investissent dans des projets qu’ils jugent socialement pertinents. Ou comme Tobias Rihs, devenu multimillionnaire par héritage.
Des évolutions rapides sont nécessaires pour limiter les changements climatiques, mais qui doit les entreprendre? Pour répondre à cette question, Ivo Wallimann-Helmer évoque les devoirs des États, la justice, les acquis libéraux ainsi que les bons et mauvais côtés de la démocratie.
Le mouvement de désinvestissement des énergies fossiles a pris de l’ampleur en Suisse. Voilà pourquoi certaines caisses de pension publiques ne financent au moins plus le charbon, particulièrement néfaste pour le climat. Dans les grandes banques, en revanche, rien ne bouge.
De plus en plus d’entreprises helvétiques œuvrent à un avenir neutre en CO2. Christian Zeyer, directeur Swisscleantech , évoque les élections à venir, le lobbying et les nouvelles technologies clés.
Une entreprise dont le cœur de métier génère beaucoup de CO2 peut-elle accomplir le tournant énergétique? «Oui», répond Energie 360°.
Le mouvement qui vise à désinvestir des entreprises actives dans les énergies fossiles se renforce mondialement, mais certaines voix d’expertes et d’experts en finance durable s’opposent à cette logique d’exclusion des capitaux institutionnels.
Qu’advient-il lorsque la politique chipote et s’abstient de prendre des mesures efficaces contre le changement climatique? Quand le désinvestissement ne dissuade même pas les multinationales de l’énergie de pomper le pétrole à tout va?
Le nouveau conseiller d’État zurichois Martin Neukom s’est clairement engagé en faveur de l’objectif zéro net. Et il occupe une position clé pour l’atteindre: directeur des travaux publics. Il évoque avec moneta la réorientation de la politique climatique cantonale.
Les effets de nos comportements sur les changements climatiques restent très abstraits. Une équivalence en émissions de CO2 permet de prendre la mesure de la charge écologique de notre pays. Les calculs derrière les facteurs d’émission sont utilisés par les éco-calculateurs afin que tout un chacun puisse évaluer sa propre empreinte carbone.
Christoph Meili calcule ce que d’autres préféreraient ignorer: l’impact de notre consommation sur l’environnement… et sur la postérité.
Les directives de labels comme le Bourgeon ou Demeter définissent la qualité d’un produit. Leur plus précieux atout est la confiance qu’on leur accorde. Mais qu’est-ce que cela veut vraiment dire?
Des initiatives internationales tentent de développer des bases méthodologiques afin de chiffrer la valeur monétaire des services écosystémiques (les prestations fournies par la nature) et de mesurer ainsi les effets de certaines décisions politiques sur les milieux naturels.
Sur Terre, il n’est presque plus une parcelle de sol qui ne relève d’un Etat. Presque, car il en existe tout de même. Et aujourd’hui déjà, des Terriens font des affaires avec le sol extraterrestre.
Toujours plus grand, toujours plus lourd: les engins agricoles n’échappent pas à cette évolution. Un agriculteur bernois fait exactement le contraire et allège son tracteur, parce qu’il sait à quel point le sol, cette ressource non renouvelable, est en péril.
Le Programme national de recherche 68 a creusé le sujet du sol sous ses aspects biologiques, géographiques, politiques et économiques. Gros plan sur le rapport dédié à une production alimentaire durable et sur les outils de diagnostic de la fertilité du sol, testés dans un projet vaudois.
Les textes scientifiques suivent parfois des trajectoires étonnantes. Le célèbre article de Garrett Hardin «La tragédie des communs», présenté en 1968, en est un bon exemple. Cette thèse controversée continue de résonner: les biens communs sont-ils vraiment une erreur tragique? Leur surexploitation est-elle inévitable?
On associe souvent le bitcoin et ses cousines à leur immense consommation d’énergie. De plus, beaucoup de personnes les utilisent uniquement à des fins spéculatives. Peut-on mettre ce nouvel instrument financier au service de davantage de transparence et de durabilité?
Les entreprises aiment afficher la durabilité de certains de leurs produits. Mais souvent, elles ne disposent d’aucune donnée sur l’impact environnemental et social de l’ensemble de leur structure...
L’ancien haut dirigeant Klaus Wiegandt a pris un tournant radical voilà 20 ans en s’engageant contre le changement climatique.
On achète de plus en plus de choses en ligne, tout en fulminant contre les camions puants et les embouteillages. De nouveaux projets de mobilité, comme le Cargo Sous Terrain, promettent de rendre le transport de marchandises écologique et efficace.
Il nous paraît normal que les voitures dominent l'espace public et qu'elles limitent la liberté de mouvement des autres usagères et usagers de la circulation. Pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi.