Promouvoir la santé est un objectif important pour la BAS. Ses stratégies de placement exigent un accès équitable aux soins médicaux. Elle participe en outre aux campagnes de la fondation Access to Medicine.
La Banque Alternative Suisse soutient l’initiative sur la place financière. Elle s’engage pour des règles contraignantes, qui visent à garantir que la place financière suisse assume sa grande responsabilité en matière de protection du climat, de la biodiversité et des ressources naturelles.
Swiss Sustainable Finance (SSF) a publié, en mai dernier, la première étude de marché sur l’octroi de crédits durables par des banques suisses. L’étude a été réalisée en collaboration avec la ZHAW School of Management and Law. La BAS a participé à son élaboration ainsi qu’à l’enquête elle-même.
La BAS a conçu en 2023 l’outil en ligne «BAS-ImmoImpact» afin de remplacer son ancien Rating immobilier.
Personne n’échappe à l’administration fiscale, et c’est elle qui connaît le mieux la population locale. Visite de l’office des impôts dans l’une des villes les plus riches du monde: Zurich.
Les libertariennes et libertariens considèrent l’État comme un mal nécessaire à réduire au strict minimum. Quant aux impôts, il en faudrait peu, voire pas du tout.
La concurrence fiscale prive de nombreux États de moyens, par exemple pour financer la santé, l’éducation et la transition écologique. On attend des lois qui mettraient fin à ce système néfaste, dont souffrent en premier lieu les pays du Sud. L’ONU cherche désormais à promouvoir sa propre politique en matière d’imposition.
En Suisse, le système fiscal est fortement empreint de fédéralisme : la Confédération, mais aussi les cantons et les communes prélèvent des impôts. Quelques faits, chiffres et graphiques aident à comprendre le fonctionnement de ce système complexe.
Avec le système fiscal, l’État peut créer des incitations à mieux respecter l’environnement. En théorie, du moins, car à ce jour, presque toutes les tentatives de réforme fiscale écologique ont fait chou blanc en Suisse. Pourquoi?
Membre de l’association taxmenow, Johann Hug milite pour taxer davantage le fameux «pour cent le plus riche» au sommet de la pyramide. Il a longtemps ignoré qu’il en faisait lui-même partie.
Certaines localités touristiques de montagne manquent de plus en plus de logements pour les familles et les personnes qui y travaillent. Pontresina (GR) est l’une d’elles. Une nouvelle taxe pour «résidentes et résidents secondaires» vise à préserver la vie du village. Nora Saratz Cazin, présidente de la commune, explique la démarche.
Commentaire de Rico Travella, membre de la direction générale de la BAS
À l’origine, les impôts servaient surtout à maintenir le pouvoir d’un État. Mais depuis le 20e siècle, la lutte contre les crises et la misère sociale est passée au premier plan. Comment est né le système fiscal moderne en Suisse? Quels ont été les événements déterminants? Et de quoi sera fait l’avenir?
L’«écotaxe» était un projet ambitieux porté par Eveline Widmer-Schlumpf, ancienne ministre des Finances. Il s’agit de la dernière grande tentative de réforme fiscale écologique de la Confédération. Son objectif: accélérer la transition énergétique en Suisse grâce à un système incitatif global.
L’argent public est une denrée rare en Suisse, surtout en matière de dépenses sociales. L’une des raisons est la volonté de maintenir le déficit de l’État aussi bas que possible pour assurer la stabilité. Les adeptes de la théorie monétaire moderne y voient toutefois un mythe. Explications.
Quand tout renchérit, comme actuellement en Suisse, ce sont surtout les personnes proches du seuil de pauvreté qui en souffrent. Disposant d’un budget restreint, elles doivent se limiter au strict nécessaire. Beaucoup de gens préfèrent pourtant endurer des privations que solliciter l’aide publique.
Meghana est une jeune Indienne. Elle a travaillé comme ouvrière à la journée jusqu’à ce qu’un crédit de 550 francs lui ouvre de nouvelles perspectives.
* À la demande de Meghana et en toute discrétion, nous ne mentionnons pas son nom de famille.
Le service universel en matière de trafic des paiements devrait être garanti dans toute la Suisse. Or, près d’un pour cent de la population ne peut accéder aux droits et prestations de base que proposent les banques et la Poste.
Qu’est-ce que l’inclusion financière, à quoi sert-elle et qu’apporte-t-elle vraiment?
Permettre à davantage de personnes d’accéder à des services financiers sûrs contribue à lutter contre la pauvreté dans le monde. Toutefois, cela ne se limite pas à pouvoir ouvrir un compte ou obtenir un crédit: l’éducation financière est aussi nécessaire. Deux exemples – l’un au Bangladesh, l’autre au Paraguay – illustrent l’importance du rôle des banques en la matière.
Le microfinancement est important aussi en Suisse. Si l’on en croit l’intérêt vis-à-vis des offres de financement et de conseil de l’association GO! et de la fondation Arbeitsrappen, les personnes qui aimeraient créer leur petite entreprise dans notre pays ne disposent pas toujours des fonds propres nécessaires.
Au Kenya, M-Pesa a révolutionné le quotidien de millions de personnes. Ce système de paiement mobile simplifie l’accès aux ressources financières, en particulier pour les femmes. Son fournisseur en profite grandement, lui aussi.
Les investissements directs dans des entreprises et projets offrent un meilleur impact social et environnemental que les placements en bourse. L’octroi de microcrédits à des microentreprises dans les pays émergents constitue l’avant-garde des placements à impact.
Meghana est une jeune Indienne. Elle a travaillé comme ouvrière à la journée jusqu’à ce qu’un crédit de 550 francs lui ouvre de nouvelles perspectives.
* À la demande de Meghana et en toute discrétion, nous ne mentionnons pas son nom de famille.
La microfinance et les banques à orientation éthique sont-elles étroitement liées? Et le microcrédit, en tant que service bancaire, n’est-il pertinent qu’au sud de la planète?
L'Université de Neuchâtel décerne à la Banque Alternative Suisse (BAS) son Prix d’éthique en finance ou Ethics in Finance Award 2023, nouvellement créé. Ce prix est pour la BAS la troisième distinction éthique attribuée par des organisations indépendantes en l'espace de quatre ans. Il souligne le comportement et la mise en œuvre éthiques cohérents auxquels la BAS s'est engagée depuis sa création en 1990.
Souvent, des projets menés à l’étranger pour protéger le climat et la biodiversité échouent par manque de financement. Gerhard Andrey aimerait y remédier avec la création d’une banque d’investissement écologique et durable en Suisse.
Crise climatique, migration, inégalité des chances, inclusion, évolution démographique ou scission croissante de la société : l’entrepreneuriat social axé sur l’impact aborde ce type de défis sociétaux. Pour la deuxième fois depuis 2020, l’association nationale SENS Suisse s’est penchée sur l’évolution de ce secteur dans notre pays.
Le système monétaire actuel permet une croissance économique qui ne tient pas compte des coûts sociaux et écologiques, avec des conséquences catastrophiques pour l’humain et l’environnement. L’économiste Christian Arnsperger propose donc de changer de système.
Dans son nouveau rapport, le Club de Rome appelle les pays industrialisés à faire des investissements colossaux dans les énergies renouvelables.
Près de l’arrêt de bus, une boutique abrite un automate à monnaies numériques. Un vieux copain se spécialise en offres financières décentralisées. Et une amie a vu ses économies fondre avec le bitcoin. Mais que se passe-t-il actuellement autour de moi, avec l’argent ?
La consommation annuelle d’électricité du bitcoin atteint plus du double de celle de la Suisse. Ce gouffre énergétique pourrait être réduit, mais la communauté a d’autres priorités. L’avenir appartient aux cryptomonnaies plus respectueuses de l’environnement.
Les paiements numériques sont en plein essor. Le point sur la valeur des données exploitées et le rôle insignifiant des cryptomonnaies avec la sociologue Antonia Steigerwald.
Bitcoin, blockchain, cryptographie : comment tout cela fonctionne-t-il exactement ? Et qu’est-ce qui justifie les évolutions actuelles, les soubresauts rapides des cours ? Pour en apprendre davantage, notre édition en ligne vous propose un recueil commenté de textes et vidéos parus dans d’autres médias. Avec des explications, analyses et mises en perspective.
Une lutte pour la souveraineté monétaire s’est engagée sous le cri de ralliement « finance décentralisée ». Les cryptomonnaies défient le pouvoir de régulation des banques centrales, en promettant une approche plus démocratique et plus inclusive de l’argent. Que faut-il en penser ?
Le lancement, en 2017, du léman électronique grâce à une technologie blockchain constitue une véritable révolution pour les monnaies locales. L’association Monnaie Léman compte sur cette avancée pour établir un modèle économique à même de financer la transition sociale et écologique de l’arc lémanique.
Pour l’architecte Mariette Beyeler, les maisons individuelles représentent un vaste potentiel inexploité. Transformer: tel est le mot qui incite cette visionnaire à informer et inspirer sans répit communes et propriétaires.
L’immobilier se prête particulièrement bien au blanchiment d’argent sale. Avocat et écrivain, Fabian Teichmann nous explique pourquoi et comment.
Quel devrait être le prix de l’essence pour couvrir intégralement les coûts environnementaux et climatiques du transport individuel motorisé ? Et comment rendre les taxes sur les carburants socialement acceptables ?
Ce n’est qu’un jeu! Penchons-nous sur l’histoire étonnante de l’un des jeux de société les plus célèbres au monde. Qui oserait affirmer aujourd’hui que les enfants doivent apprendre à quel point les monopoles sont dangereux?
Des projets audacieux bousculent les logiques du marché de l’art et rapprochent les œuvres du budget du grand public. Supermarché, Picasso mutualisé, tokenisation: une démocratisation de l’art ou du marché? La question est posée.
Pourquoi l’art est-il hors de prix? Et comment se fait-il que le négoce de l’art, activité longtemps pratiquée en coulisses, soit devenu une industrie mondiale? En analysant son histoire, on découvre que l’art a besoin de l’argent, et inversement.
L’instabilité des marchés financiers rend les œuvres d’art de plus en plus attrayantes en tant qu’objets d’investissement. Elles sont aussi idéales pour blanchir de l’argent ou frauder le fisc. Les ports francs y contribuent dans une large mesure.
Le dérèglement climatique pourrait provoquer une crise financière pire que celle de 2008, prévient une étude de la Banque des règlements internationaux. Elle appelle les banques centrales à changer de stratégie. Et pourtant, la Banque nationale suisse continue d’investir allègrement dans l’industrie pétrolière.
L’ampleur des fortunes héritées augmente à toute vitesse. On l’estime à 95 milliards de francs pour cette année. Nombre d’observatrices et d’observateurs voient dans cette évolution une aggravation des disparités financières. Ce n’est toutefois pas forcément le cas.
Le mouvement de désinvestissement des énergies fossiles a pris de l’ampleur en Suisse. Voilà pourquoi certaines caisses de pension publiques ne financent au moins plus le charbon, particulièrement néfaste pour le climat. Dans les grandes banques, en revanche, rien ne bouge.
Le mouvement qui vise à désinvestir des entreprises actives dans les énergies fossiles se renforce mondialement, mais certaines voix d’expertes et d’experts en finance durable s’opposent à cette logique d’exclusion des capitaux institutionnels.
Qu’advient-il lorsque la politique chipote et s’abstient de prendre des mesures efficaces contre le changement climatique? Quand le désinvestissement ne dissuade même pas les multinationales de l’énergie de pomper le pétrole à tout va?
Après la crise financière, les agences de notation se sont trouvées sous le feu de la critique : la légèreté de leurs notations aurait directement contribué au krach. Vraiment? Les choses ont-elles changé depuis lors? Entretien avec Kai Gehring, spécialiste en agences de notation à l’Université de Zurich.
De plus en plus de gens veulent que leur argent soutienne le développement durable de l’économie et de la société. Des méthodes qualitatives et quantitatives peuvent les aider à investir leur capital là où il a le meilleur impact possible, mais la mesurabilité a ses limites.
Les femmes gagnent généralement moins que les hommes, mais comme elles vivent plus longtemps qu’eux, elles ont besoin de davantage d’argent après leur retraite. Des services de consultation destinés aux femmes visent à combler leurs lacunes.
Rares sont celles qui parviennent à briser le plafond de verre dans l’univers de la finance. Les raisons tiennent aussi bien hommes qu’aux femmes. Mais qu’est-ce qui caractérise celles qui y sont arrivées?
Conseillère nationale socialiste et économiste, la Zurichoise Jacqueline Badran est sans doute la critique la plus éminente du secteur immobilier. Elle explique comment la propriété foncière peut générer des milliards de bénéfices sans fourniture de prestations.
Une forte fièvre qui aurait frappé la Suisse, et rien de plus: voilà comment beaucoup de monde perçoit la crise financière de 2008. Elle a pourtant profondément touché notre pays, lui aussi, comme le démontre une enquête menée auprès de professeur-e-s d’économie, d’ONG et de syndicats.
«Cleveland contre Wall Street» est un documentaire sur un procès qui n’a jamais eu lieu. Le cinéaste lausannois Jean-Stéphane Bron a mis en scène l’action en justice que la ville de Cleveland...
De nombreuses banques oublient leur mission sociale, regrette James Vaccaro, responsable du développement stratégique de la Triodos Bank. Il estime néanmoins que le secteur financier pourrait bientôt devenir véritablement durable. Il montre comment dans un livre blanc.
A sa naissance en 2011, Finance Watch était une ONG purement expérimentale: des parlementaires de l’Union européenne (UE) l’ont fondée pour faire contrepoids au puissant lobby bancaire, à Bruxelles, et rappeler au monde de la finance son but intrinsèque: servir la société.
La crise financière a aussi été une crise des méthodes financières, tout particulièrement en ce qui concerne la gestion des risques. A l’origine, ce sont des commerçants prudents qui ont introduit...
Le système financier mondial doit devenir plus sûr. L’économiste étasunienne Anat Admati s'engage pour cela et aimerait que le secteur financier soit traité comme n’importe quel autre. Les banques...
A l’heure actuelle, la plupart des Helvètes pensent que le secret bancaire est mort et enterré. Mais en y regardant de plus près, force est de constater que le mort est encore bien vivant.
On associe souvent le bitcoin et ses cousines à leur immense consommation d’énergie. De plus, beaucoup de personnes les utilisent uniquement à des fins spéculatives. Peut-on mettre ce nouvel instrument financier au service de davantage de transparence et de durabilité?
«Changer la finance pour financer le changement» est la devise de Sanika Nele Hufeland, directrice générale de l’Institute for Social Banking (ISB) à Berlin.
Sur l’internet, on dispose en permanence d’informations, d’avis et de sentiments à propos d’entreprises et de produits. Des logiciels en analysent les tendances. Leurs conclusions influencent le comportement d’investisseuses et investisseurs.
La Global Alliance for Banking on Values (GABV), que l’on peut traduire par « Alliance mondiale pour l’activité bancaire fondée sur des valeurs », est un réseau indépendant de banques qui soutiennent des projets sociaux, écologiques et culturels.
Aujourd’hui, 43 banques de tous les continents font partie de la Global Alliance for Banking on Values. Leurs objectifs, activités principales, succès et défis sont très différents, selon le pays où elles déploient leurs activités.
L’activité commerciale des banques membres de la Global Alliance for Banking on Values a un impact social et écologique positif. Qu’est-ce que cela signifie concrètement? Réponse en dix portraits succincts de personnes et entreprises.
Toutes les banques peuvent analyser leur durabilité au moyen de la «Sustainable Banking Scorecard».
Le politologue et sociologue Roland Benedikter a écrit, en 2011, un livre essentiel sur l’activité bancaire sociale (ou «Social Banking»). De quelles banques s’agit-il, que proposent-elles et quel avenir M. Benedikter leur prédit-il?
Fin juin, 66 personnes provenant de seize pays ont participé à la dixième International Summer School (université d’été internationale). Dans le petit village côtier de Kinsale, en Irlande, elles et ils ont appris et débattu, pendant une semaine, de ce que signifie être banquière ou banquier social-e.
Au début de l’été 2017, Kay Adler, responsable de la stratégie à la New Resource Bank de San Francisco, a visité plusieurs banques européennes partenaires du réseau GABV. Elle est aussi venue à Olten...