Des projets audacieux bousculent les logiques du marché de l’art et rapprochent les œuvres du budget du grand public. Supermarché, Picasso mutualisé, tokenisation: une démocratisation de l’art ou du marché? La question est posée.
Où il est question de prix records dans le négoce mondial de l’art, des conditions de travail précaires des artistes
et d’un Picasso en copropriété.
Illustration: Claudine Etter
Des projets audacieux bousculent les logiques du marché de l’art et rapprochent les œuvres du budget du grand public. Supermarché, Picasso mutualisé, tokenisation: une démocratisation de l’art ou du marché? La question est posée.
Comment gagner sa vie en Suisse en tant qu’artiste? Deux créatrices et un créateur de générations différentes donnent leur avis sur la façon de concilier art et famille, emplois alimentaires et soutien public, cours de «business» dans les hautes écoles et difficulté de fixer la valeur objective d’une œuvre artistique.
L’écart de revenu est énorme dans les arts visuels: les rares super-vedettes contrastent avec la majorité, qui gagnent peu d’argent et dont les conditions de travail sont souvent précaires. Une explication à cela est la spéculation qui envahit l’art et empêche la fixation d’honoraires. Toutefois, une amélioration se dessine.
Pourquoi l’art est-il hors de prix? Et comment se fait-il que le négoce de l’art, activité longtemps pratiquée en coulisses, soit devenu une industrie mondiale? En analysant son histoire, on découvre que l’art a besoin de l’argent, et inversement.
L’instabilité des marchés financiers rend les œuvres d’art de plus en plus attrayantes en tant qu’objets d’investissement. Elles sont aussi idéales pour blanchir de l’argent ou frauder le fisc. Les ports francs y contribuent dans une large mesure.
L’art (contemporain) déteste autant qu’il l’aime jouer avec l’argent. Une sélection subjective d’œuvres des cent dernières années montre bien la relation difficile, mais inspirante entre l’art et Mammon.
Que faire quand on se refuse à donner une valeur monétaire à son art, mais que beaucoup de gens veulent en connaître le prix ? Claudia Nicolussi et son partenaire ont trouvé une solution aussi simple que parfois dérangeante.
Les flûtes à bec professionnelles faites main par les Meyer dans le Toggenbourg, en Suisse, sont en buis, un arbre qui pousse lentement. Et qui se voit menacé de disparition à cause d’un parasite.
Martin Rohner a quitté son poste de président de la direction de la BAS à fin juin. D’entente avec les membres restants de la direction, le conseil d’administration a donné à cet organe une orientation radicalement nouvelle.
Depuis début juin, Nicole Bardet fait partie de la direction de la BAS et partage la responsabilité du secteur Financement avec Tanja Reuter-Schmid. Elle expose ici ses priorités pour l’avenir.
Fin juin, Martin Rohner a quitté la BAS après huit ans et demi passés à la présidence de sa direction générale. Il a repris la direction opérationnelle d’un réseau international de banques fondées sur des valeurs éthiques, dont la BAS fait partie. Hommage d’Anita Wymann, présidente du conseil d’administration de la BAS.
En mai 2020, l’assemblée générale de la BAS a élu trois nouvelles personnes au conseil d’administration pour un mandat de trois ans: Valérie Clapasson, Véronique Gigon et Christoph Birkholz ont rejoint cet organe de la Banque, portant à dix le nombre de ses membres.