L’initiative biodiversité veut faire de la crise des espèces une priorité politique. Selon Marcel Liner, de Pro Natura, l’Union suisse des paysans a tort de s’opposer à cette initiative populaire. Lui et Braida Dür, agricultrice et membre du conseil d’administration de la BAS, proposent leur définition d’une agriculture respectueuse de la biodiversité.
Le 22 septembre prochain, le peuple votera sur l’initiative biodiversité, que la BAS recommande d’accepter. En qualité d’organisation partenaire, elle soutient la campagne de votation. La stratégie de durabilité de la Banque considère la protection de la biodiversité et du climat comme prioritaires. L’agriculture durable est l’un de ses neuf domaines d’encouragement. La BAS exclut rigoureusement de ses activités commerciales l’agriculture industrielle et l’élevage intensif. Elle ne finance pas non plus de bâtiments qui contribuent au mitage du territoire. En revanche, elle soutient un aménagement des surfaces respectueux de la biodiversité.
L’initiative souhaite ancrer dans la Constitution une meilleure protection de la biodiversité, exigeant davantage de surfaces et de moyens pour la préserver. Pour la BAS, cela est nécessaire afin d’obtenir des mesures de protection efficaces et de sensibiliser sur leur urgence. La mise en œuvre et les objectifs quantitatifs demeurent ouverts et aucune branche n’est spécifiquement visée. Laisser beaucoup de marge de manœuvre à la législation doit permettre de tenir compte au mieux des différents intérêts et conflits d’objectifs, par exemple en ce qui concerne le niveau d’acceptabilité pour l’agriculture ou le taux d’autosuffisance de la Suisse pour les denrées alimentaires.
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Prise de position de la BAS sur l’initiative
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