Nouvelle méthode pour calculer l’empreinte carbone globale de la banque
La BAS calcule l’empreinte carbone de son exploitation, de ses activités de placement et – depuis 2020 – de ses financements. Elle a adapté la méthodologie dans ces trois domaines, d’où une amélioration de la qualité des données.
L’exploitation génère au total 113 tonnes de CO2, émissions que la BAS compense avec myClimate. La principale source d’émissions est le trafic pendulaire, à hauteur d’environ 71 pour cent. Il a été possible de le quantifier au moyen d’un sondage réalisé auprès du personnel. L’impact climatique des collations pendant les pauses (café, thé, fruits, lait et crème) est désormais pris en compte. Celles-ci émettent autant de CO2 que l’énergie consommée par la Banque.
En 2021, les placements dans les dépôts-titres de la clientèle de la BAS ont émis 350 000 tonnes de CO2. L’augmentation par rapport à 2021 tient en particulier aux modifications de la méthode d’analyse et à la progression des actifs sous gestion (+ 21 pour cent). Le partenaire externe ISS ESG tient compte des évolutions les plus récentes des normes internationales. En outre, il a examiné plus en détail les fonds spécialisés, par exemple ceux de microfinance ou consacrés à l’énergie éolienne. En matière d’émissions carbone, le portefeuille de la BAS est inférieur de 107 000 tonnes (24,5 pour cent) à un portefeuille de même taille investi selon un indice de référence.
Les financements accordés par la BAS ont été l’an dernier à l’origine de 11 299 tonnes d’équivalent CO2. Une enquête menée auprès de la clientèle a permis d’améliorer la qualité des données et d’inclure, pour la première fois, le secteur agricole dans l’analyse. Selon les résultats de l’enquête, l’immobilier constitue 81 pour cent du volume de financement, mais seulement 65 pour cent des émissions carbone (nettement moins que les estimations de 2021). L’agriculture représente 3 pour cent des crédits octroyés par la Banque, mais 16 pour cent de ses émissions de CO2. L’ensemble des crédits génère environ trente fois moins de CO2 que les opérations de placement. Sur le total des financements de la BAS, 19 pour cent sont compatibles avec un objectif climatique inférieur à 2 degrés; 24 pour cent se situent entre 2 et 3 degrés; 51 pour cent excèdent 3 degrés (l’évaluation est impossible pour les 7 pour cent restants). La BAS souhaite que les émissions de tous les financements deviennent conformes à l’objectif climatique de Paris d’ici 2030, et cela de manière socialement acceptable. La Banque aimerait relever ce défi avec sa clientèle au cours des années à venir.