«Si les forêts nous quittent» est un regard sur l’urgence écologique dans le monde. Le roman est né après des ateliers d’écriture où Francesco Micieli a rencontré de jeunes réfugié-e-s et étudiant-e-s. Il raconte l’histoire d’un groupe de jeunes activistes du climat, qui se réunissent à l’ombre d’un arbre sur la terrasse d’un café. L’angoisse climatique, l’extinction de masse, l’inaction des politiques, la migration forcée: leurs perspectives d’avenir sont bien sombres. Poussés par Ginkgo, mystérieuse jeune femme apparue de nulle part, ils décident d’engager la lutte révolutionnaire. Mais peu après une action militante, Ginkgo ne donne plus signe de vie, laissant le groupe désemparé. Sa disparition soudaine augure celle des habitats naturels, de l’humanité ainsi que des idéaux et espoirs d’un autre monde. Sous forme de témoignages policiers, les activistes donnent leur version des faits, la création du groupe, leurs motivations, leur fascination vis-à-vis de Ginkgo ou encore le désarroi provoqué par la dissolution du collectif. Le roman qui en résulte aborde de manière subtile aussi bien l’engagement militant que la détresse émotionnelle suscitée par la destruction des habitats
naturels et des écosystèmes.