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01.12.2017 par Katharina Wehrli

Les voix des membres

Aujourd’hui, 43 banques de tous les continents font partie de la Global Alliance for Banking on Values. Leurs objectifs, activités principales, succès et défis sont très différents, selon le pays où elles déploient leurs activités. Six membres de la GABV donnent des détails sur la situation actuelle de leur établissement.


Article de la BAS
Article du thème Portraits

La rédaction de moneta est entrée en contact avec six PDG de banques membres et leur a posé les trois questions suivantes:

  1. Par rapport à la situation économique et politique actuelle dans votre pays, quels sont les plus grands défis que doit relever votre banque en ce moment?

  2. Comment votre banque évolue-t-elle? Les conditions sociales et économiques sont-elles réunies pour sa progression? 

  3. Qu’est-ce qui vous motive personnellement à vous engager, en tant que PDG, pour une banque sociale?

Bank Australia

Damien Walsh, PDG


1. Comme dans beaucoup d’autres Etats industriels, les inégalités s’accroissent en Australie. L’écart augmente entre les plus pauvres et les plus riches, avec de fortes conséquences sur des questions comme l’accessibilité du logement, le chômage ou le sous-emploi des jeunes ainsi que la cohésion sociale. L’effondrement de secteurs traditionnels s’ajoute aux nouvelles tendances en matière d’emploi. Tout cela aboutit à ce qu’une partie toujours plus importante de la population active travaille de façon indépendante ou sous contrat à durée déterminée. Autant de défis pour les banques. Nous devons trouver l’équilibre entre notre principe, qui consiste à octroyer des crédits de manière responsable, et notre volonté d’aider ainsi des gens à atteindre leurs objectifs, qu’il s’agisse d’acquérir leur logement ou de créer une entreprise. D’un point de vue politique, nous constatons une polarisation croissante sur des questions comme l’immigration et l’asile ainsi que sur la politique climatique. Le débat sur ces sujets s’est échauffé à tel point qu’il est devenu difficile de susciter un tournant progressiste.

2. La Bank Australia a fortement progressé ces deux dernières années. Depuis peu, le rôle social des banques est largement débattu en Australie. A cet égard, la culture et le comportement des plus grandes banques du pays font l’objet d’une attention particulière. Nous remarquons que beaucoup de gens voudraient une banque correspondant à leurs valeurs personnelles, active dans des domaines qui leur tiennent à cœur. Les consommatrices et consommateurs, en particulier les jeunes, attendent des entreprises qu’elles aient des objectifs plus élevés que le seul profit. Notre banque est attrayante pour ces personnes.

3. Diriger une entreprise qui a un impact positif et contribue à changer la société est un privilège. Pouvoir faire évoluer le point de vue des gens sur les banques est très motivant. Je voudrais inciter chaque personne à faire le lien entre le choix de sa banque et la manière dont son argent influence le monde.

Fondation: 1957 en tant que coopérative de crédit; transformation en banque en 2011
Siège social: Melbourne, Australie
Activités principales: Différents services bancaires de détail pour la clientèle privée et les pouvoirs publics; hypothèques; orientation résolue vers la clientèle, laquelle a des droits de participation; première banque d’Australie à appartenir à 100 pour cent à ses clientes et clients
Clientes et clients: 125 000
Effectif du personnel: 304
Total du bilan: 2,61 milliards de dollars étasuniens

https://bankaust.com.au


Vancity (Kanada)

Tamara Vrooman, PDG


  1. En tant qu’établissement financier coopératif, Vancity s’engage à soutenir le bien-être de ses membres et à développer des communautés solides. L’un des plus grands problèmes lorsqu’il s’agit d’atteindre cet objectif est l’inégalité de revenu entre les générations. Vancity a son siège dans l’agglomération de Vancouver, sur la côte ouest canadienne. La qualité de vie est élevée dans cette région, ce qui attire les investisseuses et investisseurs indigènes ou étrangers. Dès lors, les coûts de la vie et du logement ne sont désormais accessibles qu’à une élite. La mixité intergénérationnelle, culturelle et socioéconomique des habitantes et habitants diminue; les communautés sont moins vivantes et fortes. Il est difficile de trouver des collaboratrices et collaborateurs de talent, précisément parce que la population est relativement peu nombreuse dans la région.
    La proximité avec les Etats-Unis est aussi un défi. Comme il s’agit de notre principal partenaire commercial, l’instabilité actuelle et la fracture interne de ce pays peuvent fortement nous influencer. Le Canada voit affluer un grand nombre de personnes réfugiées et immigrées du monde entier. Nous devons travailler à obtenir un équilibre entre le maintien de notre propre identité, la suppression des disparités et l’avènement de l’égalité des chances.

  2. Comme tous les membres de la GABV et en qualité de coopérative de crédit appartenant à ses membres, nous n’envisageons pas la croissance comme une fin en soi: nous visons plutôt une croissance correspondant aux besoins de nos membres. Des besoins qui augmentent, car nos membres font face à des problèmes comme la cherté du logement, le sous-emploi, le haut niveau du coût de la vie et de la création d’une entreprise, sans oublier la fracture numérique qui empire. Plus que jamais, il faut des établissements financiers comme Vancity, fondés sur des valeurs et qui garantissent le placement des capitaux là où ils font le plus de bien. Malheureusement, ceux-ci ne vont pas d’eux-mêmes là où ils peuvent avoir un impact positif. Sans intervention, ils s’accumulent chez celles et ceux qui possèdent déjà beaucoup, ce qui contribue à accroître les inégalités.

  3. Je viens d’une famille de la classe ouvrière et d’un milieu dans lequel il fallait travailler très dur pour acquérir certaines choses que l’on considère comme allant de soi – nourriture, logement, habillement, scolarité – devaient être durement acquises. J’ai pu mesurer sur le terrain le potentiel d’une communauté où le soutien mutuel et l’inclusion étaient des réalités, où l’on collabore. J’ai aussi vu ce qui se passe quand la société ne travaille pas pour l’intérêt général, mais pour le bien d’une minorité: si l’on ne fait pas partie des bénéficiaires, on est abandonné-e à son sort et on en paie la facture. Je me suis donné la mission de découvrir comment s’assurer que l’argent, la capacité financière et les capitaux aillent là où ils ont le meilleur impact et où ils profitent le plus aux gens.

Fondation: 1946
Siège social: Coopérative de crédit; services financiers globaux pour les membres; soutien à l’économie locale; développement de communautés durables d’un point de vue social, écologique et économique
Clientes et clients: 509 000
Effectif du personnel: 2600
Total du bilan: 14,3 milliards de dollars étasuniens

www.vancity.com


Banco FIE (Bolivie)

Andrés Urquidi, PDG

 

  1. Les plus grands défis sont sans aucun doute et en premier lieu l’environnement réglementaire difficile, qui impose un taux de crédit pour certains secteurs, des plafonds pour les taux de crédit et des limites inférieures pour les taux d’épargne. S’y ajoute le fait que cet environnement met sous pression la marge d’intérêt des banques. Nous avons dû adapter notre modèle commercial. Cela nous a confrontés à une difficulté supplémentaire, consistant à rendre nos processus administratifs plus efficaces et à diversifier nos revenus, par différents projets et en recourant de manière intensive aux technologies. D’où des exigences élevées en matière de gestion du changement. En même temps, nous devons veiller à ce que ce changement soit conforme aux objectifs de la banque.

  2. Banco FIE a connu une forte progression ces dernières années. Depuis fin 2012, le total du bilan a augmenté de 75 pour cent, l’ensemble du portefeuille de 78 pour cent, les dépôts de 86 pour cent et le capital propre de 71 pour cent. Notre offre de produits et de services s’est considérablement étoffée, de même que le réseau de succursales et les canaux par lesquels la clientèle peut interagir avec la banque. L’objectif consiste à rendre accessibles les prestations financières jusque dans les régions rurales et à de larges couches de la population. La banque a aussi développé de nouveaux segments de marché, conformément à la stratégie visant à proposer des services bancaires globaux.
    L’économie bolivienne a fortement crû au cours des années écoulées. De ce fait, l’environnement a été avantageux pour les activités économiques soutenues par Banco FIE. Un renforcement de la réglementation ainsi qu’un refroidissement de la conjoncture en raison de la baisse de la demande et du prix des matières premières – lesquelles jouent un rôle de premier plan pour l’économie bolivienne – auront sans aucun doute des répercussions défavorables ces prochaines années. Toutefois, cela ne signifie pas encore que les conditions se dégraderont, car on prédit pour l’économie bolivienne une croissance extraordinairement forte en comparaison régionale.

  3. Je travaille depuis 17 ans pour Banco FIE. Cela m’enthousiasme toujours autant de voir que derrière les chiffres, il y a un impact, que nos services financiers se reflètent dans la progression, le développement et l’amélioration de la qualité de vie de notre clientèle. C’est une noble tâche que de travailler pour une banque dont le modèle commercial repose non seulement sur le succès économique, mais aussi sur des aspects sociaux et écologiques; une banque qui agit sur l’économie réelle en soutenant des entreprises de diverses grandeurs, issues de régions et de secteurs différents.

Fondation: 1985 comme ONG; 2010 transformation en banque
Siège social: La Paz, Bolivie
Clientes et clients: 1 Million
Effectif du personnel: 3550
Total du bilan: 1,49 Mrd de dollars étasuniens

www.bancofie.com.bo

Xac Bank (Mongolie)

Bold Magvan, PDG


  1. Un secteur minier instable, exposé aux chocs fréquents sur le prix des matières premières; la politique inconstante et susceptible de provoquer des effets de distorsion que mènent les autorités de cette encore très jeune démocratie; l’avancée fulgurante du désert... Tels sont les défis les plus importants, et ils dépendent de facteurs extérieurs. Entre 2012 et 2016, la croissance économique a connu des glissades sans précédent, passant de 12,3 à 1,0 pour cent. Malgré le contexte difficile et grâce à de meilleurs ratios prudentiels, la Xac Bank a vu le total de son bilan atteindre le milliard de dollars étasuniens. Le rendement des capitaux propres est stable depuis 2012, avec une moyenne de 16 pour cent.
    Par conséquent, le plus grand défi pour la Xac Bank consiste à augmenter sa part de marché en tirant parti de ses atouts: une direction d’entreprise responsable, la transparence et l’ouverture, l’amélioration continuelle des stratégies, une forte culture de gestion du risque, une assise financière solide, une structure de l’actionnariat internationale et diversifiée, une excellente liquidité et une crédibilité élevée.

  2. Au cours des cinq dernières années, la banque s’est distinguée par de fortes positions de capital propre et de liquidités, respectivement de 18 et 40 pour cent en moyenne. Pendant la période de croissance économique à deux chiffres des années 2012 à 2013, notre couverture du risque était bien supérieure à cent pour cent. Quand la croissance a ralenti entre 2014 et 2016, passant de 7,9 à 1,0 pour cent, la couverture était encore de 92 pour cent. Pour s’armer contre des conditions sociales et économiques défavorables comme pour saisir de nouvelles chances, la banque s’est concentrée sur des investissements dans le personnel et dans les technologies de l’information. Ce sont là les piliers de notre progression durable, compte tenu précisément du fait que les prévisions de croissance pour les trois prochaines années se situent entre trois et huit pour cent.

  3. Ma motivation consiste à soutenir des personnes ainsi que très petites, petites et moyennes entreprises pour couvrir leurs différents besoins économiques. Proposer des services financiers en tenant compte des effets sociaux, écologiques et économiques: voilà un défi qui exige constamment de faire preuve de créativité.

Fondation: 2001
Siège social: Oulan-Bator, Mongolie
Activités principales: Microfinancements; services financiers étendus pour particuliers et entreprises; grand réseau de succursales; organisation et parrainage de projets écologiques, sociaux et culturels
Clientes et clients: 500 000
Effectif du personnel: 1430.
Total du bilan: 975 millions de dollars étasuniens

www.xacbank.mn


Ecology Building Society (Grande Bretagne)

Paul Ellis, PDG


  1. Il serait difficile de parler de nos conditions-cadres économiques et sociales sans évoquer la prochaine sortie de l’Union européenne décidée par la Grande-Bretagne. Certes, nous restons un pays prospère, mais le Brexit pourrait causer de grands dommages à notre économie: à court et moyen terme en raison de l’incertitude, à long terme pour cause de désavantage d’ordre concurrentiel. D’un point de vue social, nous risquons d’adopter un regard hostile sur le monde, en attribuant aux autres notre défaillance et en nourrissant en même temps de faux espoirs quant à notre bien-être futur. Voilà qui retarde l’abrogation de mesures macroéconomiques visant à contrer la crise financière. Dans le même temps, nous assistons à la croissance des inégalités: une partie de nos citoyennes et citoyens dépend de l’aide alimentaire. A l’échelon politique, l’incertitude et le désaccord règnent en ce qui concerne la suite du chemin, ce qui se manifeste par un gouvernement faible, de plus en plus incapable de proposer et mettre en œuvre des solutions.

  2. Les taux bas demeurent problématiques. Pourtant, malgré la crise financière, nous avons continué notre progression et élargi notre base de capital en nous concentrant sur la valeur ajoutée pour la société et sur la qualité avant la quantité. Les sujets qui nous tiennent le plus à cœur sont l’efficacité énergétique, l’abandon des énergies fossiles ainsi qu’un meilleur accès à des habitations de qualité. Pour les deux premiers objectifs, l’environnement politique s’est détérioré. De plus, le marché immobilier britannique reste dysfonctionnel et le logement est hors de prix. Mais dans ces circonstances, le rôle d’une banque sociale est clair: elle doit créer des solutions financières permettant d’atteindre ces objectifs et, à cet effet, mobiliser le capital privé d’investisseuses et investisseurs avec une vision à long terme. L’environnement réglementaire constitue un défi, car la politique sociale passe après les tentatives d’empêcher une répétition des réalités de 2007/08. Nous continuons pour notre part à nous concentrer sur notre mission et nous engageons d’autant plus fortement pour les demandes importantes à nos yeux.

  3. Je me verrais mal travailler dans le domaine financier si ce n’était pour une entreprise qui a des valeurs, qui inclut les exigences sociales et écologiques dans le cadre d’une vision collective. Dans notre raison sociale, le mot «Ecology» fait la différence, car nous permettons à notre clientèle et à nos membres d’atteindre leurs objectifs tout en contribuant à rendre la société meilleure. J’ai affaire à des personnes inspirantes, qui voient la société sous un angle positif et s’engagent pour le bien de la collectivité et non d’une minorité privilégiée. J’apprends chaque jour quelque chose de cette incroyable diversité de projets et d’idées innovatrices, qu’il s’agisse de soustraire durablement le marché du logement à la spéculation, d’imaginer de nouvelles techniques de construction pauvres en émissions, de reboiser pour améliorer la biodiversité, de développer l’agriculture bio, etc.

Fondation: 1981
Siège social: Silsden, Grande-Bretagne
Activités principales: Hypothèques durables; construction écologique; logement accessible; épargne éthique; communauté de valeurs; partenariat entre épargnant-e-s et preneurs-ses de crédit. La banque appartient à ses membres
Membres: environ 10 000
Effectif du personnel: 25
Total du bilan: 216 millions de dollars étasuniens

www.ecology.co.uk

Bank of Palestine (Palestine)

Hashim Shawa, PDG


  1. En raison de la situation politique due au conflit avec Israël, qui touche chaque aspect de notre vie ici, en Palestine, nous vivons déjà avec une dose d’incertitude. Nous avons organisé nos activités de manière à la surmonter, mais certains événements et contraintes nous poussent aux limites, humainement et économiquement. De ce fait, la banque doit se montrer encore plus innovatrice et orientée vers la collectivité. Cette capacité d’adaptation exige de la résilience, de même que d’importantes ressources humaines et matérielles. Nous avons besoin de collaboratrices et collaborateurs de haut niveau ainsi que de technologies offrant autant de connectivité et de mobilité que possible, pour pouvoir servir notre clientèle avec flexibilité et soutenir le développement socioéconomique de la collectivité.

  2. La Bank of Palestine a aiguisé sa capacité à s’adapter afin de maîtriser des défis. Elle a aussi appris à grandir dans le respect des valeurs grâce aux meilleures pratiques. L’année 2016 a vu la banque se moderniser sur la base de ses valeurs. Etape importante: l’adhésion à la Global Alliance for Banking on Values. Notre établissement a connu une croissance organique, du fait de l’extension de ses activités et à une base de revenu diversifiée par des reprises et fusions. En tant que banque engagée en faveur de valeurs sociales, nous sommes fiers de compter davantage des femmes dans notre clientèle. Notre bon réseau de succursales et nos services bancaires en ligne séduisent de plus en plus de clientes et clients. En outre, avec nos programmes de durabilité, nous soutenons le développement de communautés locales. Malgré quelques obstacles, l’intégration financière et numérique reste la clé de notre progression. Nous souhaitons améliorer l’effet de nos programmes pour l’intégration financière et numérique, en collaboration avec la collectivité et les autorités de régulation.

  3. Ce qui me motive personnellement, c’est ma mission. Je fais mon possible pour que la banque puisse avoir de l’influence sur la vie de nombreuses personnes en donnant accès à un financement, un savoir-faire, des conseils financiers et, de là, au développement économique, à la dignité et à l’espoir. En tant que banque, nous devons rester prudents et réduire les risques. Ceux-ci diminuent si nous pouvons changer la vie des gens. Beaucoup de femmes, qui suivent nos programmes d’intégration financière, avaient déjà abandonné l’idée de participer à la vie économique et se voyaient condamnées à vivre dans la dépendance financière. Après avoir obtenu une relation bancaire et suivi le premier cours sur l’économie, elles ont vu leur vie prendre un tournant vers l’espoir et l’intégration. Voilà ce qui me motive tous les jours.

Fondation: 1960
Siège social: Ramallah, Cisjordanie
Activités principales: Financement de très petites, petites et moyennes entreprises; vaste réseau de succursales; trafic des paiements sans espèces: cartes de crédit, opérations bancaires en ligne et mobiles; opérations bancaires pour la diaspora; programme pour l’intégration économique des femmes
Clientes et clients: 750 000
Collaboratrices et collaborateurs: 1500
Total du bilan: 2,78 milliards de dollars étasuniens

www.bankofpalestine.com/en


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