1. Comme dans beaucoup d’autres Etats industriels, les inégalités s’accroissent en Australie. L’écart augmente entre les plus pauvres et les plus riches, avec de fortes conséquences sur des questions comme l’accessibilité du logement, le chômage ou le sous-emploi des jeunes ainsi que la cohésion sociale. L’effondrement de secteurs traditionnels s’ajoute aux nouvelles tendances en matière d’emploi. Tout cela aboutit à ce qu’une partie toujours plus importante de la population active travaille de façon indépendante ou sous contrat à durée déterminée. Autant de défis pour les banques. Nous devons trouver l’équilibre entre notre principe, qui consiste à octroyer des crédits de manière responsable, et notre volonté d’aider ainsi des gens à atteindre leurs objectifs, qu’il s’agisse d’acquérir leur logement ou de créer une entreprise. D’un point de vue politique, nous constatons une polarisation croissante sur des questions comme l’immigration et l’asile ainsi que sur la politique climatique. Le débat sur ces sujets s’est échauffé à tel point qu’il est devenu difficile de susciter un tournant progressiste.
2. La Bank Australia a fortement progressé ces deux dernières années. Depuis peu, le rôle social des banques est largement débattu en Australie. A cet égard, la culture et le comportement des plus grandes banques du pays font l’objet d’une attention particulière. Nous remarquons que beaucoup de gens voudraient une banque correspondant à leurs valeurs personnelles, active dans des domaines qui leur tiennent à cœur. Les consommatrices et consommateurs, en particulier les jeunes, attendent des entreprises qu’elles aient des objectifs plus élevés que le seul profit. Notre banque est attrayante pour ces personnes.
3. Diriger une entreprise qui a un impact positif et contribue à changer la société est un privilège. Pouvoir faire évoluer le point de vue des gens sur les banques est très motivant. Je voudrais inciter chaque personne à faire le lien entre le choix de sa banque et la manière dont son argent influence le monde.