Quand Anna-Valentina Cenariu parle de
Superar Suisse, son enthousiasme est palpable. Cette association d’utilité publique, qu’elle a cofondée en 2012 et qu’elle préside, permet à des enfants ainsi qu’à des adolescentes et adolescents de participer à un programme musical exigeant, de jouer de la musique ensemble et se produire lors de concerts. Beaucoup de ces jeunes viennent d’une famille avec un parcours migratoire et de milieux socio-économiques défavorisés, ce qui complique leur accès à une formation musicale. Superar Suisse travaille dans quatre cantons, avec des écoles partenaires qui comptent parmi leurs élèves de nombreux enfants de ces groupes cibles. En espagnol, Superar signifie «surmonter». Voilà précisément ce que fait l’association, en s’inspirant d’un mouvement international qui plonge ses racines en Amérique du Sud: la musique aide les enfants à renforcer leur confiance en eux et en leurs capacités. Pour cela, les cours gratuits ont tout autant d’importance que les voyages en commun, les camps d’orchestre ou de chorale ainsi que les concerts, donnés parfois dans des lieux aussi réputés que la Tonhalle de Zurich ou le KKL de Lucerne.