Chez nous, le chocolat est disponible en abondance et à bon marché. Cela pourrait changer, vu l’envolée actuelle du cours du cacao, sa principale matière première. Une hausse notamment due à des pertes de récoltes liées à l’évolution du climat au Ghana et en Côte d’Ivoire. La situation s’aggrave pour les cultivatrices et cultivateurs, qui pourraient toutefois bénéficier de prix du marché plus élevés. Les zones climatiquement favorables à la culture du cacao se déplacent. Mais où surgiront de nouvelles plantations? Là où l’on a rasé la forêt vierge pour son bois, faisant fi du réchauffement climatique? Cela devrait-il nous amener à ne plus manger de chocolat pour cette raison ou à cause des conditions de travail, encore souvent abusives dans le secteur? Autant de questions qui préoccupent les initiatrices et initiateurs d’un festival consacré à a loyauté dans le monde du chocolat. Une semaine avant Pâques et pour la troisième fois, l’invitation est lancée avec trois mots-clés: plaisir, jeu et information.